Salmonidés de réservoirs

En quelques phrases je fais vous montrez les différents salmonidés de réservoirs.

La truite arc en ciel

(Salmo gairdneri)

La production français de ce poisson est très importante. C’est le salmonidé n°1 de nos eaux closes, qui se nourrit aussi bien au fond qu’en surface. Sa défense est excellente et très aérienne. Il existe plusieurs souches de ce poisson venu d’Amérique du nord.

Le plus beau spécimen de truite arc en ciel que j’ai vu provenait d’une pisciculture du sud de l’Essonne et atteignait sur la balance le poids de 12 kg. Aux Etat-Unis, son pays d’origine, on parle de poissons dépassant le poids de 20 kg.

La truite fario

(Salmo trutta fario)

C’est l’espèce indigène (la vrai sauvage) de nos cours d’eaux français. En eau close, pour obtenir de gros sujets, on a manipulé des souches de fario avec des souches de truites de mer et des truites de lac, espèces très proches.

La fario aime les eaux fraîches de profondeur et se laisse prendre avec des streamers et une soie plongeant ou parfois au poisson nageur. C’est dans les grands lacs alpins que l’on trouve les plus gros spécimens de truites communes. Le record du lac Léman étant détenu par un spécimen de 26 kg. Le muséum de Genève possède dans sa collection, une truite de lac naturalisée de 20 kg.

La truite dorée

(Salmo aguabonita)

Proche de la truite arc en ciel, cette truite jaune orangé est originaire de Californie. Facile à repérer, du fait de sa couleur vive, sa défense au bout de la ligne est exceptionnelle. J’avoue avoir un faible pour ce salmonidé qui peut atteindre un poids de 5 à 6 kg et qui n’hésite pas à monter en surface.

L’omble (saumon) de fontaine (Salvelinus fontinalis)

C’est un superbe poisson très coloré. Très rapide et agressif, son attaque et sa défense sont brutales. Relativement facile à leurrer, c’est un poisson intéressant pour les pêcheurs débutant qui veulent se faire la main. Ses mâchoires sont armées de belles dents pointues et on trouve chez les mâles de magnifiques bécards (comme chez les saumons) à la mâchoire in inférieure recourbée.

L’omble chevalier

(Salvelinus alpius)

Ce poisson de fond se trouve dans quelques parcours. C’est un très beau salmonidé dont la robe ressemble à celle de l’omble de fontaine, exception faite des tache bleues de ce dernier. Sa défense est lourde et puissante. Les plus gros spécimens peuvent aller jusqu’à 10 ou 12 kg se trouvent dans les grands lacs alpins.

Le saumon coho

(Oncorhynchus kisutch)

Ce saumon migrateur du Pacifique s’acclimate très bien en eau close. Malheureusement sa durée de vie est courte et il se déforme assez rapidement.

Il peut atteindre une dizaines de kilos. Sa défense est lourde et puissante, il tient le fond en donnant de violents coups de tête dans la ligne après le ferrage(comme le barbeau).

Le saumon ouananiche

(Salmo salar ouananiche)

Originaire de la Côte nord du Canada, ce petit saumon aux mœurs sédentaires (poids moyen de 1 à 3 kg) est tout à fait depuis peu en France, on peut désormais le pêcher au lac de la Landie en Auvergne.

Les hybrides

Le broading

Ce poisson obtenu par le croisement d’un saumon de fontaine et d’un omble chevalier est magnifique et peut atteindre plusieurs kilos. Il se prend très bien avec une nymphe à vue.

La truite léopard

Ce poisson très agressif et rapide est obtenu par le croisement d’une truite fario et d’un omble de fontaine. Il peut atteindre facilement le kilo.

Le cristivomer

(Salvelinus namaycush)

Encore appelé omble du Canada ou truite grise, en Amérique du Nord, son pays d’origine, le critivomer est un féroce prédateur.

C’est sans doute l’omble le plus vorace, le plus omnivore, qui se nourrit indifféremment d’invertébrés aquatiques, de batraciens ou de poissons.

Sa livrée est très particuliere : un fond gris-vert, avec de nombreuses marbures sur le dos, et des ponctuations jaunes de dimension variable, réparties sur le haut et le bas des flancs. Il fuit les lumières violentes. La totalité des techniques décrites pour l’omble chevalier peuvent convenir pour ce poisson.